Le cahier des charges "Supervision IT : Serveurs, Réseaux, Applications, Virtualisation" a été rédigé par des experts indépendants. Il a pour objectif de vous aider à choisir une ou des solutions de virtualisation adaptées à vos besoins. Les 364 critères technologiques présentés vont vous permettre de rédiger votre cahier des charges et de comparer les solutions du marché.
TÉLÉCHARGER CE CAHIER DES CHARGES
Sommaire du cahier des charges "Supervision IT"
Contexte et projet : 40 critères
1 – Profil général de la technologie de supervision : 43 critères
2 – Supervision de serveurs physiques et virtuels : 31 critères
2.1. Serveurs physiques et Systèmes d’exploitation
2.2. Spécificités de la supervision des serveurs lames (« Blade »)
2.3. Supervision « native » de serveurs virtualisés et machines virtuelles
3 – Supervision de périphériques : 8 critères
4 – Supervision des réseaux : 12 critères
5 – Supervision de plateformes : 99 critères
5.1. Supervision des serveurs web
5.2. Supervision de serveurs de messagerie
5.3. Supervision des serveurs d’applications
5.4. Supervision de SGBD
5.5. Supervision des applications métiers
5.6. Supervision du « ressenti » utilisateurs
5.7. Supervision des logs et fichiers
6 – Gestion des alertes : 54 critères
6.1. Alertes serveur
6.2. Alertes réseau
6.3. Remontée des alertes
6.4. Acquittement des alertes et actions correctrices
7 – Console de supervision : 20 critères
8 – Rapports, graphiques et tableaux de bord : 18 critères
9 – Gestion des utilisateurs : 6 critères
10 – Architecture technique : 33 critères
TÉLÉCHARGER CE CAHIER DES CHARGES
Qu'est-ce que la supervision informatique ?
Devenues incontournables depuis de nombreuses années, les solutions de supervision des systèmes d’informationont pour vocation d’apporter une vue d’ensemble sur le fonctionnement des systèmes d’information, de les auditer, d’en surveiller la disponibilité et la performance, et d’alerter les départements en charge de son exploitation.
La supervision des systèmes d’information permet aux directeurs informatiques de garantir la disponibilité du système en cas de panne, de tenter de prévenir tous types de problèmes et le cas échéant d’obtenir une remontée d’information rapide et une durée d’intervention minimale
De nombreuses solutions sont disponibles : certaines sont spécialisées dans la supervision de certains composants du SI, d’autres sont plus globales.
La différentiation s’effectue généralement sur le nombre de paramètres exploitables et leur finesse d’analyse. Cette précision ne doit pas pour autant rendre les tableaux de bord et les synthèses illisibles pour les administrateurs.
La qualité des alertes et la fiabilité des scénarios sont essentielles et dépendent autant de la solution que de la qualité de sa mise en oeuvre et de son paramétrage.
Enfin, des éléments plus récents impactent l’approche de la supervision : la notion de niveaux de service devient systématique, les infrastructures virtualisées ajoutent une nouvelle strate à intégrer dans la supervision, et la notion de « ressenti utilisateur » étend le champs des indicateurs.
Elle répond aux préoccupations suivantes :
- surveillance du réseau, des serveurs et des machines,
- surveillance des applications et des processus métiers,
- surveillance des indicateurs.
TÉLÉCHARGER CE CAHIER DES CHARGES
Introduction du cahier des charges "Supervision IT"
Un périmètre dense et varié
En matière de supervision des serveurs, les solutions se distinguent sur les environnements d’exploitation supervisables, la présence ou non de fonctionnalités de supervision à distance, et sur les variations de leurs capacités de supervision (300 serveurs est un seuil significatif).
La supervision de réseaux implique de pouvoir détecter automatiquement et restituer graphiquement l’architecture réseau qu’elles exploitent ou pas la technologie sFlow de standardisation de la capture des données du trafic réseau.
La supervision de serveurs web devra intégrer différentes fonctionnalités variables selon le niveau de criticité : est-il également important de monitorer le nombre de visites d’un site, le nombre de visites d’une page, le temps de chargement d’une page web…
Quoi qu’il en soit, il sera toujours important d’intégrer dans tous les cas la surveillance des codes d’erreurs renvoyés aux utilisateurs, comme par exemple l’erreur 404 « Page non trouvée ».
Enfin, on constatera que les versions de serveurs web ne sont pas également prises en compte, et qu’il peut exister des différences selon que l’on parle de serveurs Apache, IIS, iPlanet…
Engagements de service / SLA
Les outils de supervision constituent les technologies de mesure et de reporting attachés aux engagements de service.
Ils doivent permettre de définir des ensembles de métriques qui seront le miroir des engagements de services associés aux différents postes du système d’information. Différents groupes de métriques contractuelles seront ainsi créées, associées à des critères techniques, serveurs, réseaux, SGBD, applicatifs… Ces métriques peuvent aussi être associées à une chaîne applicative complète ou à des paramètres métier tels que le nombre de réservation en ligne, le nombre de traitements effectués…
Supervision du « ressenti utilisateur »
Proche ou associée aux engagements de service, la supervision du « ressenti utilisateur » est importante pour les départements Exploitation, car les indicateurs associés dépassent les paramètres techniques pour contribuer à la mesure complexe de la satisfaction des utilisateurs.
Techniquement, la solution de supervision utilise un robot de test simulant un navigateur, et permet de mesurer les temps de réponse au niveau des différents couches, réseaux, SGBD, ou composants applicatifs métiers. L’idée maîtresse est de mesurer et de confirmer la perception des utilisateurs, et d’en identifier les origines en cas d’insuffisance.
Supervision d’environnements virtualisés
La « virtualisation » des systèmes est relativement récente dans l’informatique d’entreprise.
La virtualisation, parce qu’elle constitue une couche supplémentaire à l’infrastructure, ajoute aussi un niveau de complexité dans les origines de défaillance des systèmes et dans la lisibilité des systèmes.
Il s’agit par exemple de pouvoir identifier dans quelle mesure la cause d’une sous-performance applicative a pour origine un ou plusieurs serveurs physiques, l’une des machines virtuelles, l’application en elle-même ou l’application en environnement virtuel.
Le comportement global des systèmes d’information virtualisés requiert le changement ou l’évolution des outils et paramétrages de supervision.