Le cahier des charges "EAI - ESB - Intégration d'applications" a été rédigé par des experts indépendants. Les 368 critères technologiques présentés vont vous servir de base pour préparer votre cahier des charges. Vous pourrez ainsi comparer les offres du marché et mettre en place votre projet d'Intégration d'Applications.
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Sommaire du cahier des charges EAI - ESB - intégration d'applications
1 – Transformation – Routage – Orchestration : 64 critères
1.1. Transformation et routage
1.2. Gestion des flux
1.3. Orchestration
2 – Connectivité (EAI) : 80 critères
2.1. Connecteurs techniques
2.2. Connecteurs bases de données natifs
2.3. Connecteurs Mainframe
2.4. Connecteurs applicatifs
2.5. Kit de développement de connecteurs
2.6. Fonctions supportées
3 – Web Services (ESB) : 32 critères
3.1. Standards supportés
3.2. Implémentation de services/découplage
3.3. Aide à la création des services
3.4. Gestion des versions
3.5. Exposition de services à l’extérieur
3.6. SCA
3.7. Gestion de cache
4 – Transport / MOM : 34 critères
4.1. Nature du middleware utilisé au niveau de la couche transport
4.2. Fiabilité du middleware
4.3. Performances du middleware
4.4. Types de protocoles
4.5. API utilisateur
5 – Sécurité : 11 critères
5.1. Connexions applicatives
5.2. Couche transport
6 – Gouvernance SOA : 64 critères
6.1. Gestion de référentiel et de formats pivots/ méta données
6.2. Annuaire des services
6.3. Gestion des polices
6.4. Service performance management
7 – Administration et supervision : 43 critères
7.1. Administration
7.2. Supervision
8 – Méthodologie supportée : 14 critères
9 – Installation et déploiement : 26 critères
9.1. Installation
9.2. Déploiement
9.3. Architecture ciblée
9.4. Apprentissage
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Qu'est-ce qu'un EAI (enterprise application integration) ?
L’intégration d’applications d’entreprise (IAE) ou en anglais Enterprise Application Integration (EAI) désigne des processus et des progiciels permettant d’automatiser les échanges entre différentes applications d’une entreprise ou différents systèmes d’information d’entreprises différentes.
Les applications et les entreprises peuvent ainsi s’échanger des données, des messages et collaborer à l’aide de processus communs.
L’EAI permet donc de lier les applications entre elles grâce à un bus d’information commun auquel elles sont liées par des connecteurs spécifiques.
L’intégration d’applications désigne à la fois des processus et des progiciels permettant d’automatiser les échanges entre différentes applications d’une entreprise ou différents systèmes d’information d’entreprises différentes. Les applications et les entreprises peuvent ainsi s’échanger des données, des messages et collaborer à l’aide de processus communs.
Les plates-formes utilisées relient les applications hétérogènes du système d’information autour d’un bus logiciel commun, chargé du transport des données.
Plusieurs facteurs principaux poussent au développement de la mise en place de plates-formes d’intégration dans les entreprises :
- La composition souvent très diversifié du système d’information de l’entreprise est le premier facteur. Exploiter les données et le potentiel de ces différents systèmes, faciliter la maintenance des passerelles existantes entre ces systèmes constituent la vocation élémentaire des plates-formes d’intégration.
- Le second facteur de développement de des plates-formes d’intégration est lié aux événements ou changements structurels qui poussent les entreprises à augmenter la flexibilité et la réactivité de leur système d’information, d’où la généralisation des besoins d’intégration entre les applications de production (ERP) de logistique (SCM) de relation client (CRM)… La chaîne de valeur se conçoit dans sa globalité.
- Le dernier facteur est lié à la conception de l’architecture du système d’information comme un ensemble organisé et évolutif de services interdépendants. L’approche SOA (Service-Oriented Architecture) redéfinit l’intégration d’applications.
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Introduction du cahier des charges EAI - ESB - intégration d'applications
EAI ou ESB
On considère que la technologie ESB (Entreprise Service Bus), est l’héritière de l’EAI (Enterprise Application Integration). L’EAI intervient au niveau même des différentes applications pour être en mesure d’exploiter les données, quelles que soient les applications sources et leur niveau d’hétérogénéité, à partir de connecteurs spécifiques.
L’EAI fournit un composant central qui assure la médiation physique entre applications selon des normes qui lui sont propres.
A la différence de l’EAI, l’ESB intervient à un niveau plus ciblé : on ne parle plus du niveau des applications, mais des services au sein de ces applications.
Les technologies d’Entreprise Service Bus, contrairement à celles des technologies d’EAI, sont standardisées et utilisent systématiquement le protocole XML pour la description des messages, le protocole SOAP ou Service Object Acess Protocol comme protocole d’échange, et les web services, composants logiciels uniques invoqués à distance, et exposent des fonctionnalités métiers à forte valeur ajoutée.
Le fait de ne pas avoir besoin de recourir à des développements de connecteurs EAI et d’interfaces basées sur des environnements et langages propriétaires facilite et normalise la communication des services au sein du SI.
L’ESB au sein de l’architecture orientée service
Les architecture orientées service se distinguent par un haut degré de maturité. L’ESB est un composant qui, sans être obligatoire dans ce type d’architecture, joue néanmoins un rôle majeur en termes de connexion et de médiation inter-applicative. Dans une architecture SOA, les formats et protocoles d’échanges deviennent totalement transparents pour le consommateur d’un web service qui sera pris en charge intégralement par l’ESB. L’ESB permet alors l’exposition de services depuis des systèmes qui ne disposent pas en natif de cette fonctionnalité, comme cela peut être le cas de mainframes. C’est en fait toute la logique métier transverse du système d’information que va refonder l’ESB, grâce, dans une définition aboutie, à la composition de plusieurs services entre eux par un moteur d’orchestration et un contrôle de leur exécution.
Certains ESB vont jusqu’à appliquer des fonctionnalités relevant de la gouvernance SOA, par « policies » ou politiques de performance de service dans la phase d’exécution.
Quel EAI/ESB, pour qui ?
L’EAI/ESB intéresse toutes les entreprises qui ont une implantation multi-sites, des matériels différents (du PDA au mainframe), des bases de données multiples, des systèmes multi-applicatifs ou des problématiques d’échanges B2B. Toute entreprise a besoin d’un EAI/ESB à des degrés divers en fonction de sa configuration et de ses systèmes, comme en fonction de ses moyens et des enjeux. Il n’y a pas un EAI/ESB mais des EAI/ESB.
On distingue deux grandes familles de technologies :
Les plates-formes d’intégration tactiques (EAI tactique) interviennent dans un périmètre limité, généralement comme une brique d’un projet fonctionnel de l’entreprise. C’est un outil, un composant, un « utilitaire » qui va permettre d’automatiser un ensemble de traitements localisés sans impact sur le système d’information global de l’entreprise. Par exemple :
- Permettre l’échange de données entre un système propriétaire HP3000 équipé d’un logiciel développé sur mesure pour une gestion de la production spécifique et des applications sur micro-ordinateur.
- Consolider automatiquement tous les soirs les données commerciales issues des succursales d’une enseigne de distribution.
- Intégrer et permettre l’échange automatique des données entre un site web marchand avec la gestion de la facturation et la gestion logistique.
- Récupérer et transformer automatiquement tous les contacts effectués sur un site web pour les mettre à la disposition du marketing et des commerciaux dans leur application CRM ou dans un fichier Excel…
A l’opposé, les EAI/ESB d’infrastructure répondent à une prise en compte – beaucoup plus large et à une évolution éventuelle du système d’information de l’entreprise et de ses process (On parle de Business Process Management). Ce sont des solutions qui se justifient dans des environnements applicatifs structurants, complexes, multiples ou des environnements critiques. L’EAI/ESB devient alors l’un des piliers de l’architecture du système d’information.
Les projets EAI/ESB
On peut distinguer quatre types de projets d’intégration qui déterminent la manière et les outils que l’on va utiliser pour réaliser cette intégration.
- Les projets d’intégration de l’informatique existante : environnements propriétaires, applicatifs spécifiques et bases de données non standards.
- Les projets d’intégration de progiciels ERP et CRM. Les produits d’EAI/ESB interviennent alors comme des accélérateurs dans la mise en place et la maintenance de ces nouvelles solutions.
- Les projets d’intégration de progiciels ebusiness pour ouvrir les systèmes d’information vers l’extérieur : eprocurement ou places de marché. Le choix des produits utilisés fait intervenir la qualité des parseurs XML.
- Les projets d’urbanisation passent par l’examen de la gestion des échanges inter-applicatifs au sein du système d’information de l’entreprise mais aussi des échanges inter-applicatifs avec ses partenaires. Le choix de la solution fait intervenir les capacités B2B, A2A et la gestion des processus métiers. C’est ce que l’on appelle l’intégration par le haut.
Ce sont des projets structurants pour les entreprises, qui peuvent s’inscrire dans une réorganisation des processus métiers et une refonte des interfaces applicatives.