Le cahier des charges "Virtualisation de stockage" a été rédigé par des experts indépendants. Il a pour objectif de vous aider à choisir une solution de virtualisation adaptée à vos besoins. Les 164 critères technologiques présentés vont vous permettre de rédiger votre cahier des charges et de comparer les solutions du marché.
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Sommaire du cahier des charges "virtualisation de stockage"
1 – Contexte et projet : 26 critères
1.1. Objectifs
1.2. Actifs informatiques et infrastructure
1.3. Eléments économiques
2 – Architecture : 12 critères
3 – Disponibilité : 23 critères
4 – Performance : 18 critères
5 – Compatibilité : 9 critères
6 – Administration / Exploitation : 36 critères
6.1. Cause d’arrêts de service planifiés du serveur physique
6.2. Cause d’arrêts de service planifiés d’une machine virtuelle
6.3. Tolérance aux pannes matérielles du serveur physique
6.4. Gestion et reprise suite à des arrêts non planifiés
6.5. Mécanisme de déplacement à chaud des machines virtuelles
7 – Fonctionnalités avancées : 23 critères
8 – Intégration NAS : 9 critères
9 – Migration : 4 critères
10 – Développement durable : 4 critères
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Qu'est-ce que la virtualisation de stockage ?
Les technologies de virtualisation permettent d’exécuter sur un même ordinateur plusieurs systèmes d’exploitation et/ou applications, sans interférer entre eux, comme s’ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts. L’utilisation et la flexibilité du matériel sont ainsi accrues.
La virtualisation du stockage concerne plusieurs écosystèmes technologiques se distinguant par des approches différentes :
- Tête de virtualisation (HDS USP-V, HP XP, Datacore SAN Symphony). Le stockage externe à la tête est géré comme le stockage interne.
- Couche intermédiaire (IBM SVC, Symantec Veritas VxFS). Cette couche se situe entre le serveur et les baies de stockage.
- Intégration dans le SAN (EMC Invista). Le SAN joue un rôle étendu avec des fonctions dédiées auparavant aux baies de stockage.
- Intégration dans la baie (IBM XiV, 3PAR). La baie se comporte comme une « boîte noire » avec une administration du stockage très simplifiée.
La virtualisation du stockage est motivée par un ensemble de ressorts et bénéfices.
Un bénéfice important est la souplesse apportée par la capacité à stocker la donnée sur le support le mieux adapté à ses contraintes d’accès et à la déplacer, sans impact pour l’application, suivant les évolutions de ces contraintes durant tout son cycle de vie.
La virtualisation du stockage permet aussi de mieux utiliser les capacités de stockage. On estime que les capacités de stockage des entreprises sont utilisées à hauteur de 30% et 50%.
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Introduction du cahier des charges "virtualisation de stockage"
« Virtualiser consiste à permettre, par des mécanismes logiciels l’agrégation et le partage transparent des ressources physiques d’une infrastructure. Les ressources virtualisées s’offrent alors sous forme de services utilisables de manière concurrente par des clients multiples totalement isolés entre eux avec des garanties et/ou restrictions de quotas de ressources et/ou de QOS (qualité de service) ».
Bertrand Quillevéré – Alcane
Les domaines de la virtualisation (Serveurs, stockage, applications, poste de travail…) différant très significativement l’un de l’autre, le présent guide porte exclusivement sur la virtualisation du stockage.
Pourquoi mettre en place une infrastructure de stockage virtualisée ?
La virtualisation du stockage est motivée par un ensemble de ressorts et bénéfices attendus.
Un bénéfice important est la souplesse apportée par la capacité à stocker la donnée sur le support le mieux adapté à ses contraintes d’accès et à la déplacer, sans impact pour l’application, suivant les évolutions de ces contraintes durant tout son cycle de vie.
La virtualisation du stockage permet aussi de mieux utiliser les capacités de stockage. On estime que les capacités de stockage des entreprises sont utilisées à hauteur de 30% et 50%. Un audit préalable de l’existant est essentiel pour évaluer la situation, identifier les bénéfices attendus, matérialiser la viabilité économique du projet et son retour sur investissement.
Certains experts estiment en effet qu’il est réaliste de pouvoir diviser par 4 les coûts de stockage en combinant deux stratégies :
- « Thin provisionning » : Il s’agit de combiner les supports de stockage et de placer ces données ou les déplacer au mieux selon les besoins, sans impacter les applications. On peut ainsi mettre en place des disques rapides ou du stockage sur mémoire flash en se limitant aux réelles nécessités (supports coûteux ou très coûteux), et disposer par ailleurs de disques plus lent (SATA) mais adaptés aux usages attendus et considérablement moins cher.
- « Tiers storage » dynamique : On ne réserve plus de l’espace disque alloué à un utilisateur par défaut et souvent non utilisé, mais on alloue les ressources en fonction de la nécessité.
D’autres postes de contribution sont possibles, mais les bénéfices doivent être nuancés selon chaque contexte : Augmenter les capacités de continuité d’activité (PRA par exemple), performance, gain d’espace, diminution de la puissance électrique, facilité d’administration et d’exploitation…
La contribution de la virtualisation et la pertinence de chacun des points ci-dessus dépendent considérablement du contexte et des objectifs propres à chaque entreprise. Une étude d’opportunité préalable est recommandée pour éclairer les perspectives économiques et techniques, et les impacts organisationnels d’un projet de virtualisation du stockage.
Environnements technologiques
La virtualisation du stockage concerne plusieurs écosystèmes technologiques se distinguant par des approches différentes :
- Tête de virtualisation (HDS USP-V, HP XP, Datacore SAN Symphony). Le stockage externe à la tête est géré comme le stockage interne.
- Couche intermédiaire (IBM SVC, Symantec Veritas VxFS). Cette couche se situe entre le serveur et les baies de stockage.
- Intégration dans le SAN (EMC Invista). Le SAN joue un rôle étendu avec des fonctions dédiées auparavant aux baies de stockage.
- Intégration dans la baie (IBM XiV, 3PAR). La baie se comporte comme une « boîte noire » avec une administration du stockage très simplifiée.
Une même solution peut avoir des affinités plus ou moins importantes avec les différentes approches. Généralement la virtualisation s’appuie sur des logiciels permettant d’utiliser les technologies du marché pour les disques (FibreChannel, SATA, SSD) et les baies.
Cependant, certaines solutions sont totalement logicielles et se déploiement sur des matériels banalisés (Datacore SAN Symphony, Symantec Veritas VxFS). Enfin d’autres solutions requièrent un matériel plus spécifique.
Approche stratégique et conduite
Le choix d’une ou de plusieurs solutions de virtualisation du stockage s’appuie naturellement sur des critères technologiques. Mais ce choix prend aussi en compte un ensemble d’orientations ou de choix stratégiques :
- Stratégie multi vendeurs pour l’acquisition du stockage
- Stratégie de définition des classes de services par rapport aux besoins « Métier »
- Stratégie d’intégration du stockage existant
- Stratégie d’intégration de tout ou partie des domaines du stockage (SAN, NAS, Near-Line, VTL, …)
- Stratégie de reprise du stockage
- Stratégies de systèmes d’exploitation de l’entreprise.
Il est donc relativement fréquent pour les entreprises d’associer projet de virtualisation et définition de plan stratégique et technologique (road map).