Le cahier des charges "Virtualisation de serveurs" a été rédigé par des experts indépendants. Il a pour objectif de vous aider à choisir une solution de virtualisation adaptée à vos besoins. Les 174 critères technologiques présentés vont vous permettre de rédiger votre cahier des charges et de comparer les offres du marché.
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Sommaire du cahier des charges "virtualisation de serveurs"
1 – Contexte et projet : 20 critères
1.1. Objectifs
1.2. Actifs informatiques et infrastructure
1.3. Eléments économiques
2 – Environnement technique de l’hyperviseur : 63 critères
2.1. Cadre général de la solution : Support matériel (Serveur/Stockage) système d’exploitation – interopérabilité
2.2. Support et fonctionnalités de l’hyperviseur relatives au processeur
2.2.1. Capacités générales
2.2.2. Support par le processeur physique (de type x86) des accélérateurs matériels de virtualisation
2.3.Support et fonctionnalités de gestion de la mémoire
2.4.Support et fonctionnalités réseau
2.5.Support et fonctionnalités relatives au stockage et aux sauvegardes
2.5.1. Stockage des disques des machines virtuelles
2.5.2. Amorçage des machines virtuelles
2.5.3. Sauvegardes
3 – « Clusterisation » et « pooling » des serveurs physiques : 9 critères
4 – Gestion des ressources, partage et gestion de la performance : 6 critères
5 – Recommandations générales d’usage : 9 critères
Administration, supervision, sauvegarde, qualité de service, statistiques, gestion des limitations, développement
6 – Niveau de services globaux : 45 critères
6.1. Causes d’arrêts de service planifiés du serveur physique
6.2. Causes d’arrêts de service planifiés d’une machine virtuelle
6.3. Tolérance aux pannes matérielles du serveur physique
6.4. Gestion et reprise suite à des arrêts non planifiés
6.5. Mécanisme de déplacement à chaud des machines virtuelles
7 – Gestion de la sécurité, des privilèges et des rôles :9 critères
8 – Fonctionnalités d’administration et de supervision : 13 critères
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Qu'est-ce que la virtualisation ?
« Virtualiser consiste à permettre, par des mécanismes logiciels l’agrégation et le partage transparent des ressources physiques d’une infrastructure. Les ressources virtualisées s’offrent alors sous forme de services utilisables de manière concurrente par des clients multiples totalement isolés entre eux avec des garanties et/ou restrictions de quotas de ressources et/ou de QOS (qualité de service) ». (Bertrand Quillevéré – Alcane)
Les technologies de virtualisation permettent d’exécuter sur un même ordinateur plusieurs systèmes d’exploitation et/ou applications, sans interférer entre eux, comme s’ils fonctionnaient sur des ordinateurs distincts. L’utilisation et la flexibilité du matériel sont ainsi accrues.
La virtualisation couvre plusieurs domaines de l’infrastructure informatique d’une entreprise :
- Virtualisation de serveurs
- Virtualisation du stockage
- Virtualisation des applications
- Virtualisation du poste de travail
La virtualisation des serveurs est une composante importante pour l’entreprise. Les nombreuses technologies du marché offrent différentes possibilités.
Les bénéfices attendus de la virtualisation des serveurs sont :
- Capacité à déployer très rapidement des infrastructures et plateformes nouvelles.
- Réduction des coûts d’infrastructure.
- Opportunité de réinvestir les ressources dégagées.
- Augmentation des capacités de continuité d’activité.
- Augmentation de la flexibilité et la qualité des services.
- Simplification des plans de reprise d’activité (PRA).
- Résolution de certains problèmes technologiques.
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Introduction du cahier des charges "virtualisation de serveurs"
Pourquoi mettre en place une infrastructure virtualisée ?
La virtualisation des serveurs est motivée par un ensemble de ressorts et bénéfices attendus. Un bénéfice important est la capacité à déployer très rapidement des infrastructures et plateformes nouvelles pour couvrir les besoins des projets applicatifs.
Un autre bénéfice important de la virtualisation est la réduction des coûts d’infrastructure : les experts estiment que l’on peut diviser par deux les coûts de possession de l’infrastructure.
Découlant de la réduction des coûts, la virtualisation offre l’opportunité de réinvestir les ressources dégagées pour faire progresser d’autres postes ou services :
- Augmenter les capacités de continuité d’activité (PRA par exemple),
- Augmenter la flexibilité et la qualité des services (pouvoir, par exemple, disposer d’une infrastructure de tests…)
D’autres postes de contribution sont possibles, mais les bénéfices doivent être nuancés selon chaque contexte : performance, sécurité (les nouvelles failles de sécurité liées aux hyperviseurs étant à étudier), administration de gestion…
La virtualisation permet également de simplifier les plans de reprise d’activité (PRA).
Enfin, et de manière très ponctuelle, la virtualisation contribue à la résolution de certains problèmes technologiques. C’est augmenter le cycle de vie d’une application sur certains OS (par exemple, applicatifs sous Windows NT4).
La contribution de la virtualisation et la pertinence de chacun des points ci-dessus dépendent considérablement du contexte et des objectifs propres à chaque entreprise.
Une étude d’opportunité préalable est recommandée pour éclairer les perspectives économiques et techniques, et les impacts organisationnels d’un projet de virtualisation.
Environnements technologiques
La virtualisation concerne plusieurs écosystèmes technologiques se distinguant par le jeu d’instructions des processeurs utilisés :
- Processeurs de type x86 (processeurs AMD et Intel). Deux systèmes d’exploitation majeurs Windows et Linux exploitent ces processeurs pour les postes de travail et les serveurs.
- Processeurs RISC PowerPC (IBM)
- Processeurs Sparc (Sun Microsystems)
- Processeurs HP-PA (HP) et aujourd’hui Itanium (HP)
D’autres écosystèmes existent en particulier dans le monde « mainframe » : Bull, Fujitsu, IBM, NEC, Unisys… Ils ne sont pas pris en compte dans ce guide, les solutions de virtualisation étant directement associées à l’offre de chaque constructeur.
La virtualisation s’appuie sur un hyperviseur, terme désignant le composant logiciel, moteur ou mécanisme de virtualisation.
L’hyperviseur étant très proche des processeurs, il n’y a pas aujourd’hui d’hyperviseur couvrant tous les écosystèmes, même si certains ont la capacité d’en couvrir plusieurs.
A l’inverse, certains composant logiciels d’administration de l’environnement virtualisé couvrent déjà ou prévoient de couvrir différents hyperviseurs.
Approche stratégique et conduite de projet
Le choix d’une ou de plusieurs solutions de virtualisation s’appuie naturellement sur des critères technologiques. Mais ce choix prend aussi en compte pour partie, un ensemble d’orientations ou de choix stratégiques :
- Stratégies de systèmes d’exploitation de l’entreprise.
- Stratégies de spécialisation par écosystèmes ou stratégie de généralisation.
- Stratégie de prise en compte des solutions open source.
Il est donc relativement fréquent pour les entreprises d’associer projet de virtualisation et définition de plan stratégique et technologique (road map).